Le Parlement togolais a adopté vendredi la loi de finances 2025. Il s’agit d’un budget s’élevant à près de 2 396,6 milliards de FCFA pour 2025. L’objectif est de soutenir la croissance économique et de répondre aux défis sociaux et sécuritaires du pays.
Les travaux se sont déroulés sous la direction de Kodjo Adedze, le président de l’Assemblée nationale et en présence d’Essowè Georges Barcola, ministre de l’économie et des finances.
“Pour l’exercice 2025, le budget adopté est perçu comme un budget de responsabilité, de sérieux et d’ambition, capable de financer des politiques de grande envergure tout en respectant les équilibres macroéconomiques”, a indiqué le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze.
Un budget pour une rigueur fiscale
La loi de finances 2025, d’un montant total de près de 2 396,6 milliards de FCFA, s’inscrit dans une démarche de rigueur fiscale. L’objectif principal reste de soutenir la croissance tout en respectant le plafond du déficit public, qui revient à 3% du PIB.
La mobilisation des ressources sera centrée sur une exploitation optimisée des niches fiscales, la simplification des procédures fiscales et la réduction de la charge fiscale pour les entreprises.
Le secteur privé, ainsi que les consommateurs, bénéficieront également de certains avantages fiscaux, notamment en ce qui concerne l’importation de véhicules et de matériel pour les entreprises de BTP.
“La stratégie budgétaire pour 2025 met un accent particulier sur les secteurs sociaux. Plus de 49% du budget est consacré à des domaines clés comme l’éducation, la santé, l’accès universel aux soins, ainsi que l’action sociale. Des efforts seront également déployés pour améliorer l’inclusion financière, l’emploi des jeunes et le développement des infrastructures rurales”, a précisé le président de l’Assemblée Nationale.
Ces priorités s’inscrivent dans une dynamique de développement durable et d’inclusion sociale, visant à garantir une prospérité partagée pour tous les togolais.
Notons que la loi de finances 2025 a été adoptée à la suite du vote du collectif budgétaire pour l’année 2024, consacrant une hausse de 3% du budget 2024 par rapport au montant initial.