Avec la tenue des élections sénatoriales en fin de semaine dernière, le Togo a finalisé la mise en place de la Ve République, consacrant ainsi l’instauration d’un régime parlementaire.
Cette réforme majeure marque une transformation politique profonde du pays, qui tourne définitivement la page de l’ancien modèle institutionnel.
Désormais, le Président du Conseil sera l’homme fort du régime, concentrant les pleins pouvoirs exécutifs. À l’inverse, le chef de l’État conservera un rôle essentiellement honorifique, à l’image des modèles en vigueur en Allemagne, en Inde ou en Israël.
Cette transition institutionnelle vise à garantir plus de stabilité politique et à éviter les tensions liées aux scrutins présidentiels ultra-politisés. Le pouvoir exécutif reposera sur une majorité parlementaire, ce qui devrait favoriser une gouvernance plus consensuelle et durable.
Avec cette mue constitutionnelle, le Togo s’engage dans une nouvelle ère où la stabilité politique devient un atout majeur pour son développement économique et social.
L’objectif affiché par les autorités est de :
- Renforcer les institutions démocratiques en réduisant les conflits de pouvoir ;
- Stabiliser l’action gouvernementale avec un exécutif ancré dans une majorité parlementaire ;
- Favoriser un climat propice aux investissements et à la croissance.
Cette réforme est donc perçue comme un levier stratégique pour l’avenir du pays, en assurant une meilleure gouvernance et une gestion plus efficace des affaires publiques.
Le Togo, en réussissant cette transition, rejoint le cercle des nations ayant adopté un régime parlementaire stable, tout en consolidant ses institutions pour garantir un développement harmonieux et durable.