Togo : la croissance économique devrait atteindre 6,2 % en 2025


Réuni pour la première fois de l’année 2025, le Conseil national du crédit (CNC) togolais, présidé par Georges Barcola, ministre de l’Économie et des Finances, s’est penché sur les perspectives macroéconomiques du pays et l’évolution de l’activité financière nationale. Annonçant un taux de croissance économique de 6,2% pour 2025, le président du CNC a dressé un tableau plutôt optimiste de la situation économique du Togo.

Croissance économique de 6,2%Cap sur la stabilité économique

« La croissance économique mondiale se stabilise, l’inflation converge vers des niveaux cibles et l’assouplissement des politiques monétaires soutient l’activité économique mondiale », a indiqué Georges Barcola s’appuyant sur les dernières projections de la Banque mondiale.

Croissance économique de 6,2%

Dans ce contexte international plus favorable, le Togo affiche des perspectives solides. La croissance économique devrait atteindre 6,2 % en 2025, après 6,3 % en 2024 et 6,4 % en 2023. « Tous les secteurs contribueront à cette croissance, en particulier le secteur tertiaire, avec une contribution attendue à 3,7 % », a précisé le ministre.

Le secteur secondaire devrait apporter 1,4 %, tandis que le secteur primaire en générera 1,1 %.

Autre point positif : la tendance baissière de l’inflation. Après avoir culminé à 5,3 % en 2023, elle devrait ralentir à 2,9 % en 2024, puis à 2,4 % en 2025. Cette décélération s’explique notamment par la détente des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et par « l’amélioration de l’offre locale des produits alimentaires, à la faveur des mesures prises par le Gouvernement pour lutter contre la vie chère », a indiqué Georges Barcola.

Cap sur la stabilité économique

Au-delà des indicateurs macroéconomiques, le ministre a réaffirmé l’engagement de l’exécutif togolais à maintenir la stabilité économique du pays.

« Le Gouvernement continuera d’accorder une attention particulière à la stabilité macroéconomique, à la viabilité de la dette et à la poursuite des réformes visant à consolider les bases d’une croissance plus forte et plus inclusive, favorables à l’activité d’intermédiation financière », a-t-il ajouté.

Dans un contexte régional où de nombreux pays peinent à maintenir le cap face aux chocs exogènes, le Togo entend donc poursuivre ses efforts pour asseoir une trajectoire de développement soutenue et résiliente.