L’ANC joue la carte des urnes



La vice-présidente de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Isabelle Ameganvi, a pris la parole dimanche pour commenter la situation politique. 

Malgré un contexte tendu et de nombreuses critiques sur l’organisation des prochaines élections municipales, l’opposante a affirmé la volonté de son parti de prendre part au scrutin prévu le 17 juillet.

« Le boycott n’est pas la solution. Ces élections donnent à l’opposition un minimum d’espace pour s’exprimer », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance pour l’ANC de maintenir sa présence dans les institutions locales, malgré les ‘irrégularités’ relevées dans le processus électoral.

Interrogée sur les récentes vagues de contestation menées par des influenceurs togolais basés à l’étranger, Isabelle Ameganvi a dit comprendre la frustration de la jeunesse. Selon elle, ces actions traduisent un profond désir de changement et une remise en question de la classe politique dans son ensemble, pouvoir comme opposition.

« Les jeunes ne veulent plus écouter personne. Ce qu’ils réclament, c’est une gouvernance plus juste et plus responsable », a-t-elle ajouté.

Pour certains partis de l’opposition traditionnelle, cette montée en puissance des campagnes numériques représente un défi : elle bouscule les modes classiques de mobilisation politique et reflète une méfiance croissante envers les acteurs établis.