Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile a annoncé de nouvelles mesures destinées à renforcer le dispositif sécuritaire dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL), en particulier le long de la frontière ouest.
Cette décision fait suite à une évaluation rigoureuse de la situation sécuritaire et vise à protéger l’intégrité du territoire face aux menaces internes et externes.
Le gouvernement entend cibler la criminalité sous toutes ses formes et endiguer les menaces croissantes liées notamment à :
- l’immigration irrégulière,
- les trafics transfrontaliers illicites,
- et diverses atteintes à la sécurité publique observées dans certaines zones sensibles.
Parmi les activités illicites identifiées figurent : le trafic de drogue et de produits prohibés, la traite des êtres humains, la contrebande de marchandises (carburant, gaz, médicaments, denrées), le trafic d’armes et de munitions, la contrebande de ressources naturelles, ainsi que le trafic transfrontalier de véhicules et motos volés utilisés à des fins criminelles.
Pour répondre à ces menaces, deux mesures principales sont désormais appliquées dans le Grand Lomé :
- La fermeture de tous les points de passage non autorisés et des brèches clandestines identifiées le long de la frontière ouest.
- Le renforcement des dispositifs de surveillance, avec une redéfinition du maillage sécuritaire dans les zones frontalières.
Tout en durcissant la surveillance, le gouvernement rassure les populations riveraines sur la continuité des échanges transfrontaliers légaux.
Des postes d’immigration spécialement aménagés le long de la frontière permettront aux activités des habitants de se poursuivre sans