OTR : Plus de 737 milliards mobilisés en 8 mois


L’Office togolais des recettes (OTR) a tenu les 4 et 5 septembre 2025 à Djamdè, près de Kara, son second séminaire de management de l’année 2025. Les travaux ont permis aux responsables de la régie financière d’évoquer les moyens devant favoriser un renforcement de la collecte des impôts et taxes à travers des innovations numériques et organisationnelles. Concernant le bilan, on note que l’office a déjà dépassé les 61% de l’objectif budgétaire de 2025.

Le second séminaire de management de l’année a permis de dresser un bilan détaillé de la mobilisation des recettes à fin août 2025. 737,2 milliards de F CFA ont déjà été collectés, soit 92,5 % de la prévision sur les huit premiers mois et 61 % de l’objectif budgétaire annuel fixé à 1 208,4 milliards. Cette performance marque une progression de 4,8 % par rapport à la même période en 2024, un résultat salué par le Comité de Direction de l’institution.

Au-delà des chiffres, les échanges se sont concentrés sur plusieurs chantiers stratégiques. Il s’agit entre autres de la fiscalisation des particuliers, l’élargissement de l’assiette aux plateformes numériques, la lutte contre la fraude douanière et la contrebande, ainsi que la mise en œuvre de la nouvelle gouvernance de l’OTR issue de la loi modificative adoptée en 2025.

OTR met le cap sur un système fiscal plus inclusif

Les responsables ont également discuté du plan stratégique 2026-2030, qui vise à doter l’institution d’outils digitaux plus performants et à renforcer la transparence fiscale afin de consolider la confiance entre l’administration et les contribuables.

En toile de fond, l’OTR ambitionne de bâtir un système fiscal et douanier plus équitable et plus simple pour les usagers. Les réformes annoncées visent à réduire les lourdeurs administratives, améliorer l’expérience des contribuables et protéger les opérateurs économiques locaux contre les pratiques déloyales.

Le séminaire de Djamdè fait suite à la rencontre du premier semestre tenue le 10 mars 2025 à Lomé et s’inscrit dans une démarche continue d’évaluation et d’ajustement des politiques de mobilisation des recettes.