Togo : Des contrôleurs de café-cacao mieux armés pour assurer la qualité


Le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC) a renforcé les capacités des contrôleurs de café-cacao du 15 au 17 octobre derniers à Kpalimé. Une session stratégique à l’heure où la filière cherche à consolider sa place sur les marchés internationaux.

Pendant trois jours, les 22 contrôleurs de produits issus des filières café et cacao ont été formés à l’initiative du CCFCC, avec l’appui actif de la direction régionale du commerce des Plateaux et du Syndicat Indépendant des Acheteurs de Café et de Cacao du Togo (SIACCTO). Il était question de doter les agents de terrain d’outils pratiques et conceptuels pour renforcer l’assurance qualité des produits togolais.

A l’heure où les exigences internationales en matière de traçabilité, de durabilité et de qualité s’intensifient, le Togo, modeste producteur face aux géants ivoirien ou ghanéen, mise sur l’excellence de ses produits pour tirer son épingle du jeu.

Un rôle pivot des contrôleurs de café-cacao

Ainsi, la formation a permis aux contrôleurs de café-cacao de revisiter en profondeur les méthodologies de contrôle qualité, mais aussi d’aborder les enjeux actuels des filières café et cacao, tant au niveau mondial que local. Les sessions ont également porté sur les rôles et responsabilités spécifiques des contrôleurs, la collecte et la remontée de données statistiques fiables, ainsi que la mise en circulation de nouveaux tickets de transport, censés améliorer la transparence dans les transactions.

Des séances pratiques sur le terrain ont ponctué la formation, illustrant la nécessité d’un contact direct avec les réalités paysannes. Car c’est bien sur le terrain que se joue l’avenir de la filière : un cacao mal fermenté ou un café mal séché peut anéantir des mois d’efforts, tant pour le producteur que pour le pays.

Pour les autorités et les acteurs du secteur, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de professionnalisation de la filière. Elle vise à garantir une meilleure conformité des produits togolais aux standards internationaux, condition sine qua non pour espérer augmenter les volumes d’exportation et les revenus des producteurs.

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