Togo : la CCI plaide pour une meilleure prise en compte du secteur privé dans les programmes du FMI




(Togo First) – La Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) a appelé à une collaboration plus étroite avec le Fonds monétaire international (FMI) afin que les préoccupations du secteur privé soient mieux intégrées dans la conception des programmes soutenus par l’institution. La position a été exprimée mercredi lors d’une rencontre à Lomé entre son président, José Syménouh, et la représentante résidente du FMI, Racheeda Boukezia.
 
La CCI a présenté à la délégation du FMI plusieurs initiatives qu’elle porte dans l’appui aux entreprises, la structuration des filières et la formation. L’objectif est de renforcer le dialogue entre les acteurs économiques et l’institution de Bretton Woods au moment où le Togo met en œuvre un programme de réformes d’envergure.
 
Le FMI ne finance pas directement les entreprises privées. Mais ses programmes influencent l’environnement économique à travers des réformes budgétaires, fiscales et réglementaires. Selon la CCI, une meilleure prise en compte des réalités du secteur productif pourrait contribuer à améliorer l’accès au financement, la compétitivité et la création d’emplois.
 
Les deux parties ont convenu de poursuivre les échanges, notamment pour examiner les projets de la CCI et identifier les réformes susceptibles de soutenir l’activité économique.
 
Le Togo bénéficie depuis mars 2024 d’un programme de 42 mois dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC). D’un montant de 293,6 millions de DTSe (environ 400 millions de dollars), il vise à restaurer les équilibres budgétaires, à soutenir la croissance et à renforcer la résilience de l’économie togolaise.
 
Selon la représentante du FMI, le dialogue avec la CCI s’inscrit dans la volonté de l’institution de mieux articuler son appui aux réformes nationales avec les besoins des acteurs économiques.

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