
L’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP) a rappelé jeudi les sanctions prévues par la loi de 2029 en matière de protection. L a négligence ou la fraude numérique peut coûter cher.
Selon l’IPDCP, toute personne qui collecte ou conserve illégalement des données sensibles, origine ethnique, opinions politiques ou religieuses, santé, vie sexuelle…, sans consentement explicite risque 1 à 5 ans de prison et une amende de 1 à 10 millions de Fcfa.
Les mêmes peines s’appliquent à la conservation prolongée des données au-delà des délais légaux ou à l’installation frauduleuse de caméras de surveillance.
Pour le président de l’IPDCP, Bédiani Béléi, cette pédagogie est essentielle : « Protéger les données personnelles n’est pas qu’une obligation légale, c’est un impératif éthique et un pilier de notre souveraineté numérique. »
L’institution entend renforcer une gouvernance responsable des données à l’heure où le Togo mise sur l’innovation digitale.
La vigilance numérique devient donc un devoir pour tous : particuliers, entreprises, administrations.
Nul n’est censé ignorer la loi — ni les sanctions qui l’accompagnent
