Des mots, peu de propositions



Le Comité d’action pour le renouveau (CAR), formation d’opposition, a exprimé dimanche son souhait de voir l’année 2026 placée sous le signe de l’unité nationale.

Un appel qui se veut rassembleur, mais qui illustre aussi les difficultés croissantes de l’opposition à peser réellement sur la scène politique.

Dans une déclaration publique, le Comité d’action pour le renouveau a exhorté les gouvernants à œuvrer pour la paix sociale à travers la concertation et un dialogue « franc et sincère », dans l’intérêt des populations. Une position consensuelle, presque attendue, tant elle reste générale et peu différenciante.

Dans un paysage politique dominé par l’urgence sécuritaire et les attentes sociales, les appels à l’unité ne suffisent plus. Pour exister pleinement, l’opposition devra dépasser les discours consensuels et offrir aux citoyens une lecture différente de l’action publique, appuyée par des solutions concrètes et une vision lisible de l’avenir. Sans cela, sa voix risque de continuer à se perdre dans le bruit ambiant.