Pour la construction d’un pont à Faranah, la Guinée a signé ce lundi 15 avril un accord avec le Japon. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux du ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger. A cette occasion, le patron de la diplomatie guinéenne s’est réjoui de cet accord au moment où la Guinée est en phase de transition.
Après les ponts de Kaka à Coyah et Soumba dans Dubreka, le Japon s’engage à désenclaver la région de Faranah à travers cet ouvrage de franchissement pour un cout de près de 18 millions de dollars.
Le ministres des affaires étrangères et des guinéens a rassuré la représentation diplomatique japonaise de la volonté de la partie guinéenne à œuvrer pour la bonne marche du projet.
‘’Les travaux seront accomplis à la satisfaction des populations guinéennes. Le gouvernement guinéen jouera tout son rôle. Aussi, le Japon peut être rassuré que la Guinée continuera à défendre les populations. Le seul but que nous recherchons, c’est la prospérité, la sécurité pour la Guinée, pour notre sous-région, l’Afrique et le monde entier’’, s’engage Morissanda Kouyaté.
Dans le même cadre, le patron de la diplomatie guinéenne s’est réjoui de cet accord au moment où la Guinée est en phase de transition.
‘’Au départ, ce n’était pas évident. Parce que quand il y a le changement non électif, le Japon se retire et ne revient qu’après. Mais c’est la première fois pour le Japon de s’engager aux côtés d’un gouvernement établi à la suite d’un changement non électif’’, assure-t-il.
Sinon, insiste Dr Kouyaté, ‘’au départ, le Japon était un peu résistant. Nous avons proposé à ce pays ami de suivre à la tâche le gouvernement guinéen et son leader, le général de corps d’armée Mamadi Doumbouya. Après quelques mois, le Japon est revenu pour nous dire : ‘Oui, nous partons confiance en votre pays, en votre gouvernement et surtout en votre leader’’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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