Accusées de manque de volonté de réunir tous les acteurs autour de la table, les autorités de la transition indiquent que les partis politiques réticents réclament l’abandon des poursuites judiciaires contre leurs leaders. Le ministre Ousmane Gaoual Diallo assure que ce n’est pas le gouvernement qui empêche la participation Cellou Dalein Dalein, Sidya Touré et Cie au cadre du dialogue.
Pour le porte-parole du gouvernement, le dialogue a été organisé en présence de la Cedeao. ‘’Le président Yayi Boni a présidé le dialogue qui est intervenu entre tous les acteurs politiques et de la société civile qui ont voulu venir. La porte du dialogue n’a jamais été fermée sauf qu’il y a trois partis politiques qui conditionnent leur participation à l’abandon des poursuites concernant quelques-uns de leurs membres. Si vous prenez le cas du RPG, il veut que l’ensemble de ses membres poursuivis en justice soient libérés avant qu’ils ne viennent autour de la table’’, indique Ousmane Gaoual Diallo sur RFI.
Donc, insiste-t-il, ‘’ce n’est pas le refus du gouvernement et des autorités de la transition qui les empêchent de venir autour de la table. Ce sont eux qui conditionnent leur participation à l’abandon des poursuites’’.
Le ministre des Postes et télécommunications assure qu’il ‘’n’y a aucune interdiction à Cellou Dalein de revenir au pays. S’il est coupable d’un fait, qu’il vienne répondre de cela. S’il estime qu’il n’est coupable de rien, il ne risque absolument rien dans le pays’’.
A la question de savoir s’il n’est pas nécessaire d’abandonner des poursuites judiciaires pour faciliter le dialogue, M. Diallo relativise : ‘’Si le gouvernement devait dicter à la justice d’abandonner les poursuites, il n’y aurait pas de sens à juger quel que coupable que ce soit’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.info
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