La rencontre de ce lundi 8 mai entre les chefs religieux et le Premier ministre a pris fin au centre islamique de Conakry. Malgré l’absence des forces vives autour de la table, à l’issue des discussions à huis clos en présence du garde de sceaux Alphonse Charles Wright , le gouvernement a accepté de lâcher du lest pour faire bouger les lignes.
L’annonce a été faite à la presse par Mgr Jacques Boston, porte-parole des religieux. “Les lignes bougent par la grâce de Dieu. Elles ont davantage bougé aujourd’hui encore. Ce qui était impossible hier est devenu possible aujourd’hui”, se réjouit le prélat qui avait à ses côtés l’imam de la grande mosquée de Fayçal et le ministre de la justice Alphonse Charles Wright.
Il précise que trois points étaient au menu des discussions avec la délégation gouvernementale, deux ont trouvé une suite favorable. “Malgré la non-participation de nos frères des forces vives, le Premier ministre et les religieux ont réellement fait bouger les points”, souligne-t-il.
“De là, nous allons nous rendre à la maison centrale pour y rencontrer nos frères détenus Foniké Mengué et autres pour que nous puissions échanger. Parce que l’intention, c’est de les mettre à notre disposition. Sur trois points qui étaient sur la table, deux sont déjà acceptés. Premièrement, le contrôle judiciaire (des acteurs politiques) sera annulé par la grâce de Dieu. Deuxièmement , accélérer le jugement de Foniké et autres”, détaille Mgr Boston.
Le troisième point qui fait l’objet de discussions concerne les acteurs politiques qui sont dans le viseur de la CRIEF. “C’est un peu sensible”, avoue le religieux, précisant que “nous sommes encore en train de discuter là-dessus. A un moment donné, nous aurons des solutions à cela”.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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