Alors que des discussions étaient en cours avec le Premier ministre pour une sortie de crise, les forces vives se sont retirées pour appeler à des protestations de rue à partir du 10 mai. Une décision que dénonce le porte-parole du gouvernement. Ousmane Gaoual Diallo estime que ces acteurs sociopolitiques refusent l’accalmie dans le pays.
Le ministre des Postes et télécommunications fait remarquer que ‘’le gouvernement n’agit pas sous l’émotion et dit : ‘Je vous écoute, je suis prêt à vous écouter et à continuer les discussions’. C’est une très bonne démarche. Le Premier ministre ne prend pas ces questions émotionnellement pour bloquer le dialogue. Lorsque vous êtes avec des acteurs qui cherchent coûte que coûte à ce que les tensions soient maintenues, vous n’avez aucune recette pour qu’ils ne fassent pas ce qu’ils ont envie de faire’’.
Ousmane Gaoual rappelle que ‘’nous n’avons même pas fini les premiers points qu’ils ont évoqués (…). Quand vous voulez régler un problème, ça vient en accordéon, c’est sans fin. Si la volonté des acteurs politiques, c’est de continuer à créer la chienlit et la tension dans le pays, il n’y a pas de recette pour ça. On aurait souhaité que certains partis politiques mettent sur la table la question des victimes en disant : ‘Nous voulons des procès pour tous nos militants qui sont tombés pendant les 10 ans là’. Ils ne devraient pas avec tout le monde pour ignorer ça’’.
Le porte-parole du gouvernement invite les forces vives à mettre l’intérêt supérieur de la nation en avant. ‘’Dans ce pays, il faut qu’on sorte de la personnalisation des questions nationales. Dans leurs revendications, il n’y a pas de problème national. C’est pourquoi, ils ajoutent maintenant la question de la violation du code des marchés publics sans aucune précision. Il faut qu’on pose sur la table des questions d’intérêt national et qu’on sorte des questions individuelles quelle que soit notre appréciation de ces questions-là. Ça nous permettra d’avancer’’, coupe-t-il court.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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