Alors que plusieurs responsables politiques sont inquiétés par la justice, les autorités de la transition continuent de dérouler leur agenda sur le dialogue politique inclusif. Interrogé sur la question, le président du parti des démocrates pour la renaissance guinéenne (UDRG) estime que les acteurs politiques doivent faire preuve de sérénité dans cette période transitoire.
‘’Quand vous êtes responsables, vous choisissez ce que vous faites et qui peut aller dans le sens de l’intérêt collectif. Lorsque les gens ont commencé à dire au début de l’année qu’ils vont manifester, moi j’ai dit non. Aujourd’hu, c’est la paix et la stabilité dans ce pays qui sont en jeu. Ce n’est pas une question de : ‘Moi je vais à Matoto, j’emprunte n’importe quel chemin au risque de renverser des gens’. La Guinée est un pays fragile’’, fait remarquer Bah Oury.
Aux dires de l’ancien ministre de la Réconciliation nationale, ‘’les régions sont à feu et à sang. Des pays sont totalement déstabilisés à côté de nous. Chaque jour, on entend des centaines de morts dans certaines régions des pays voisins, des tueries intercommunautaires, des mines qui explosent et qui font que des vies humaines sont régulièrement perdues. Cela a déstabilisé des pays qui n’ont guère été relativement solides’’.
Le président de l’UDRG dit à qui veut l’entendre que certaines coalitions politiques ne veulent pas d’un dialogue franc et sincère.
‘’On vous présente un plat, vous dites que vous ne manges pas parce qu’il y a trop de sel. On change le plat et on vous sert un autre. Vous dites encore que vous ne mangez pas. Comme pour dire qu’il y a des gens qui ne veulent pas d’un dialogue constructif dans ce pays’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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