En créant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), la junte au pouvoir a affiché sa volonté de lutter contre les détournements des deniers publics. Un an après son avènement au pouvoir, des guinéens s’interrogent sur le refus des autorités de la transition de déclarer leurs biens.
Face à cette polémique, l’agent judicaire de l’Etat sort de son silence et apporte des éléments de clarifications.
‘’Nous ne sommes pas dans un régime constitutionnel. Nous sommes régis par la charte de la transition. On ne peut pas contraindre quelqu’un pour ce que la loi n’a pas prévu. C’est notre loi fondamentale’’, affirme Me Dinah Sampil.
Il déclare avoir ‘’parcouru la charte de la transition du début à la fin. Je n’ai vu nulle part que les dirigeants actuels sont abstreints à la déclaration des biens. Ça peut être facultatif, peut-être. Mais légalement parlant, si ce n’est pas fait, il n’y a aucune contrainte’’.
A la question de savoir s’il existe un mécanisme de contrôle de la gestion des dirigeants actuels, les défenseurs des intérêts pécuniaires de l’Etat devant les tribunaux judiciaires répond « Dossier de la semaine » : ‘’Oui ! la cour des comptes est là qui veille sur ce que font les comptables publics. La Cour des comptes c’est en aval. En amont déjà, il y a l’inspection générale d’Etat et il y a les inspections sectorielles qui existent dans certains ministères’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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