Les réactions fusent de partout après la décision du ministre l’Administration du territoire et de la Décentralisation de dissoudre le Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Dans une déclaration publiée mardi, le Mouvement démocratique libéral (MoDeL) estime que l’arrêté de Mory Condé est fait d’une ‘’litanie de raisons plus ou moins infondées et exagérées sur lesquelles il se base pour justifier sa décision.
Pour le parti dirigé par Aliou Bah, au-delà des raisons avancées, ‘’cette dissolution est la suite logique d’un ensemble d’actes posés depuis l’arrivée du CNRD vis-à-vis du FNDC, mais aussi vis-à-vis de toute la classe politique, la société civile, et même des médias’’.
Le MoDeL estime que ‘’cela s’apparente à la naissance d’une nouvelle dictature’’ dont il n’a cessé de combattre depuis sa création. Il regrette ce qu’il considère comme une ‘’prétention à dissoudre un état d’esprit, dont l’existence ne dépend nullement de l’approbation ou de l’agrément d’une quelconque entité, de même que tous les actes pris depuis l’avènement du CNRD de nature à remettre en cause tous les acquis démocratiques dont les populations ont payé au prix de leurs vies, et dont le CNRD a avancé pour motiver leur coup de force du 05 septembre 2021’’.
Le parti invite la communauté internationale, dont la CEDEAO, l’UE, les Nations Unies, à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de ‘’stopper cette nouvelle dictature par tous les moyens légaux’’.
Il en appelle au bon sens du CNRD afin de se ‘’départir de tous les extrémistes qui le poussent à la radicalisation et à un retour rapide à leurs engagements pris vis-à-vis d’eux-mêmes, des populations guinéennes et de la communauté internationale’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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