Les autorités ont décidé d’interdire la manifestation projetée par la Front national pour la défense de la constitution (FNDC), ce jeudi 28 juillet. Le responsable des stratégies du mouvement anti-troisième mandat estime nul ne peut empêcher cette protestation de rue.
Sékou Koundouno rappelle à la junte militaire que le droit de manifester est consacré par la loi.
‘’Malgré qu’on avait des réserves, on avait décidé de donner une chance au dialogue. Il ne faut pas que le FNDC soit présenté comme une structure va-t-en guerre. On a montré notre bonne foi’’, indique-t-il.
Il dit à qui veut l’entendre que le FNDC n’entend pas se soumettre à l’interdiction des manifestations.
‘’Nous allons engager les hostilités pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel. L’interdiction de manifester ne nous concerne pas. Quand on a envie de marcher, rien ne va nous empêcher de manifester’’, ajoute-t-il.
‘’Manifester est un droit. Nous allons exercer notre droit que ça plaise ou non’’, dit-il à la junte, précisant qu’interdire les manifestations est une ‘’décision illégale et illégitime. Un communiqué ne peut pas avoir force devant la loi. C’est un droit universel. Même si les autorités ne sont pas d’accord, nous nous allons exercer notre droit’’.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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