Malgré l’interdiction des manifestations par les autorités de la transition, le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) reste déterminé à descendre dans la rue les 28 juillet et 4 aout prochains. Ibrahima Diallo, responsable des opérations du mouvement anti-troisième mandat d’Alpha Condé, assure qu’il est de la responsabilité d’Etat de sécuriser les protestaires.
Invité ce lundi 25 juillet, dans Mirador de Fim FM, Ibrahima Diallo a indiqué que le FNDC entend braver l’interdiction des manifestations. ‘’Pour nous, rien ne peut empêcher cette manifestation du 28 juillet sauf la satisfaction des revendications du FNDC’’, tranche Ibrahim Diallo.
Il dit à qui veut l’entendre que l’interdiction des manifestations par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) est illégale avant de préciser que cette décision est ‘’contraire à l’article 20 de la déclaration universelle des droits de l’homme à l’article 8 de la charte de la transition (…). C’est bien clair. Donc on ne va pas se soumettre à cette interdiction’’.
‘’Nous allons envoyer des lettres d’information, s’ils acceptent de collaborer pour la sécurisation de la marche c’est tant mieux. Sinon, on demandera à tous les citoyens de manifester où ils sont’’, ajoute-t-il.
Ce responsable du FNDC prévient que ‘’si le CNRD maintient l’interdiction des manifestations, nous prendrons la responsabilité de demander à tous les citoyens de pouvoir manifester où ils sont parce que le droit de résister à l’oppression est reconnu à tous les citoyens ».
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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