Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) ne compte pas revenir sur sa décision relative à l’interdiction de manifestations. La junte au pouvoir dit vouloir éviter tout ce qui pourrait perturber le déroulement normal de la transition en Guinée.
‘’La manifestation est interdite (…). Nous voulons nous donner les moyens de rester dans le calendrier qui a été fixé, dans la période qui a été édictée à savoir les 36 mois pour sortir de la transition. Nous ne voulons pas qu’il y ait des perturbations qui soient de nature à remettre en cause la transition. C’est tout’’, argumente le porte-parole du gouvernement.
Après, poursuit-il, ‘’je n’ai aucune garantie pour dire qu’on ne manifestera pas dans les 36 mois, il y a des mécanismes qui permettront aux uns et aux autres d’exprimer leur droit de manifester sans que cela ne remette en cause le délai imparti pour sortir de la transition. C’est une réalité’’.
A ceux qui accusent la junte au pouvoir de restreindre les libertés publiques, Ousmane Gaoual Diallo rappelle : ‘’Nous ne parlerons pas de confiscation de libertés parce que le 5 septembre, nous nous étions en prison. On ne parlait même droit d’exercer de liberté politique dans nos sièges parce qu’ils étaient fermés (…). C’est de cette situation que nous sommes partis pour arriver là où nous sommes’’.
C’est pourquoi, estime-t-il sur RFI, ‘’il faut et reconnaitre aujourd’hui certains progrès qui ont été faits. Personne n’a entravé les libertés d’exercice des partis politiques’’.
Maintenant, ajoute le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire, ‘’quand on dit dialogue, vous constaterez le débat n’a pas été de remettre en cause les éléments essentiels pour sortir de la transition. Personne ne peut apport r la preuve que l’élaboration du fichier électoral n’est pas nécessaire et la durée est superflue’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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