Pour assurer un meilleur cadre d’échanges, le ministre secrétaire général de la présidence a reçu ce vendredi des entrepreneurs guinéens. A cette occasion, le colonel Amara Camara a annoncé le paiement échelonné de la dette intérieure de l’Etat aux entreprises locales.
Pour le porte-parole de la présidence, aucun pays ne peut se développer sans son secteur privé. ‘’Parfois, il faut s’arrêter, regarder à gauche, à droite et derrière pour savoir si on est en phase avec ce que nous sommes en train de faire. Un pays se développe grâce à son secteur privé. C’est pour vous dire que vous êtes un maillon essentiel à la vie de la nation. Donc avoir la même vision, partager les mêmes points de vie au quotidien permettra d’améliorer tous les jours les conditions de vie de nos concitoyens, c’est aussi le rôle essentiel d’un Etat, d’une gouvernance’’, indique le colonel Amara Camara.
A travers cette rencontre, poursuit-il, ‘’le chef de l’Etat a voulu que nous partagions la vision qui part du 5 septembre. Vous avez tous vu le chef de l’Etat à la télé sur les raisons qui ont motivé la prise du pouvoir par l’armée. Ces raisons sont connues, elles sont nobles et dignes. Parce que les guinéens méritent mieux’’.
A l’entendre, la vision du chef de l’Etat est de ‘’permettre de vivre mieux en Guinée mais par les guinéens. Aujourd’hui, on peut dire que ça va parce que les indicateurs ne sont pas rouges, ils sont plutôt positifs. En mettant en place un gouvernement, il a instruit le pool financier d’avoir un budget sincère et honnête qui puisse répondre aux besoins de gouvernance’’.
Face aux entrepreneurs, le secrétaire général à la présidence annonce le paiement de la dette intérieure. ‘’Des mesures ont été prises pour, au cas par cas, pouvoir payer les petits et les moyens maintenant et les gros paiements qui sont en cours. Ça s’effectue au quotidien’’, annonce-t-il.
‘’Ce qui se passait avant, ce sont des grandes surfacturations pour certains grands marchés de l’Etat. On a souvent vu des chiffres pour lesquels il n’y a pas de justifs mais on demandait des paiements. Payer oui, mais payer pourquoi ? C’est quand même nécessaire de le savoir. Est-ce que le travail qui a été fait mérite d’être payé ? À quelle hauteur le travail a été fait ? Est-ce que le paiement est rythme du travail effectué ?’’, cherche-t-il à savoir.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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