[dropcap]L[/dropcap]a commémoration du 50e anniversaire de l’exécution de 70 guinéens par le régime de Sékou Toyré a été marquée par la présence du Premier ministre de la Transition, Mohamed Béavogui au camp Boiro. Bah Oury, saluant cette démarche, estime que la transition en cours devrait être une opportunité pour poser des actes allant dans le sens de la réconciliation nationale des guinéens.
Ce 18 octobre, le 50e anniversaire de l’exécution de 70 guinéens a été commémoré dans l’enceinte du camp Boiro en présence du Premier ministre. Un geste que salue l’homme politique Bah Oury.
‘’La commémoration des exécutions de plusieurs dizaines de détenus politiques au camp Boiro en octobre 1971 a enregistré la présence du Premier ministre de la transition, M. Béavogui. C’est un bon geste’’, indique le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG).
Il soutient que ‘’la problématique de la mémoire collective reste un chantier ouvert’’ avant de rappeler qu’en octobre 2008, en tant que ministre de la réconciliation nationale, ‘’j’avais déclaré au camp Boiro la responsabilité de l’État guinéen par rapport au lourd passif historique relatif aux violations récurrentes des droits de l’homme en Guinée. Cette vérité demeure’’.
Selon M. Bah, ‘’le devoir mémorial dans une vision globale et objective est une nécessité pour une véritable réconciliation nationale dans notre pays. Sa traduction dans les faits exige d’abord d’œuvrer pour la vérité historique sans parti-pris. La transition qui s’engage est une opportunité’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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