Après l’accord obtenu entre le CNRD et la CEDEAO sur la durée de la transition, la junte a annoncé que le chronogramme de 24 mois ne débutera qu’en janvier 2023. Un communiqué publié par l’organisation sous-régionale précise que le médiateur Yayi Boni fera un compte-rendu aux chefs d’Etat ouest-africains pour l’approbation du chronogramme afin de décidé de la date du commencement de sa mise en œuvre.
S’exprimant samedi sur le consensus obtenu entre les autorités de la transition et la CEDEAO, le président du Bloc Libéral assure que cet accord ne souffre d’aucune ambiguïté.
‘’Pour moi, il n’y a pas de confusion. Les experts de la CEDEAO et ceux de la Guinée ont travaillé pour d’élaborer l’agenda. Les dix points clés inscrits dans l’agenda sont maintenus. Les élections vont commencer par les locales pour finir par la présidentielle. Ça, c’est un aspect important de cet accord. L’autre aspect, c’est les 24 mois pour la mise en œuvre de ces 10 points’’, indique Faya Millimono.
Selon l’homme politique, ‘’ce qui est important pour la Guinée, c’est le fait que tout ce que les guinéens ont exprimé a été maintenu. Tous les points maintenus doivent être exécutés dans l’ordre. Donc pour moi, ces 10 points ne sont pas une imposition du CNRD, c’est l’émanation des revendications des guinéens. Il faut s’en féliciter’’.
‘’Je peux vous assurer, selon ma compréhension, qu’il n’y aura pas une autre renégociation, ni du contenu ni de la durée. Le délai et le contenu ont fait l’objet de discussions à Conakry et les experts des deux groupes se sont entendus. Le rapport sera présenté. Si la CEDEAO va dire à Abuja ou ailleurs qu’il y a une volonté à respecter ou un camp à satisfaire coûte que coûte, on reviendra à la case départ’’, ajoute-t-il.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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