À quelques semaines des élections municipales, le président des Forces Démocratiques pour la République (FDR, opposition), Paul Dodji Apévon, dénonce ce qu’il qualifie de manœuvres de déstabilisation orchestrées par le régime en place à l’encontre de sa formation politique.
Lors d’une intervention lundi sur une radio privée, l’opposant a tiré la sonnette d’alarme, affirmant qu’une campagne d’achat de conscience serait en cours pour détourner militants et sympathisants du FDR.
« Ceux qui cèdent à la tentation sont des brebis galeuses. Ils partiront, mais cela ne servira à rien aux commanditaires », a-t-il lancé, en réaffirmant l’engagement de son parti dans la résistance politique.
Le FDR n’est pas le seul à élever la voix. À l’instar de Jean-Pierre Fabre et de son parti ANC, Paul Dodji Apévon accuse le pouvoir de multiplier les tentatives de fragilisation des forces d’opposition, à mesure que le scrutin approche.
Les deux formations restent fermement opposées à la nouvelle Constitution, adoptée récemment, qui instaure un régime parlementaire au Togo. Une réforme qu’elles considèrent comme antidémocratique et déconnectée des réalités sociales.
Pour le leader du FDR, les premières mesures issues de cette nouvelle République sont révélatrices du vrai visage du régime :
« Au lieu d’apporter des solutions, le pouvoir commence par augmenter le prix de l’électricité. Les Togolais doivent comprendre qu’ils sont constamment dupés », a-t-il déploré.