ASKY réclame la baisse des taxes aériennes



Pour Esayas Woldemariam Hailu, directeur général d’ASKY Airlines, l’urgence est de démocratiser le transport aérien.

La compagnie, qui relie aujourd’hui plus de 25 destinations africaines à partir de son hub de Lomé, souhaite accroître ses fréquences vers plusieurs destinations africaines.

Mais l’un des principaux freins au développement du transport aérien en Afrique reste, selon lui, le coût des billets. « En moyenne, les taxes représentent entre 35% et 65% du prix total. C’est énorme », alerte-t-il. 

Pour ASKY, les prix élevés ne sont pas seulement liés à la compagnie, mais aussi aux charges imposées par les autorités aéroportuaires et fiscales.

Le dirigeant appelle à la mise en œuvre rapide des engagements pris par les chefs d’État de la Cédéao pour réduire les taxes aéroportuaires et faciliter l’adoption du Marché unique du transport aérien africain (MUTAA).

« Ce n’est qu’en réduisant les charges et en ouvrant le ciel africain que nous pourrons démocratiser le voyage et stimuler l’économie régionale », martèle-t-il.

Esayas Woldemariam plaide aussi pour l’ouverture du secteur à d’autres prestataires de services, afin d’introduire plus de concurrence et d’optimiser les offres. L’enjeu est double : rendre les billets plus abordables et rendre le voyage plus fréquent pour les Africains.