(Togo First) – Au Togo, plusieurs praticiens exerçant illégalement la médecine feront prochainement l’objet de poursuites judiciaires. L’annonce a été faite en fin de semaine dernière par Dr Békéti Katanga Anthony, président de l’Ordre national des médecins du Togo (ONMT), récemment reconduit pour un nouveau mandat de quatre ans à la tête de l’institution.
Selon le président de l’Ordre, l’un des principaux défis auxquels l’organisation est confrontée reste la prolifération de professionnels non autorisés à exercer. « », a-t-il déclaré.
Pour Dr Békéti cette lutte ne saurait être menée par l’ONMT seul. Il a appelé à une synergie d’actions impliquant, aux côtés de l’Ordre, non seulement le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, mais aussi les ministères de la Justice, de la Sécurité, et de l’Administration territoriale.
À ce jour, 826 médecins sont officiellement inscrits à l’ONMT. Toutefois, près d’une centaine de praticiens non répertoriés continueraient d’exercer dans l’illégalité, notamment dans les zones rurales et périurbaines, où l’offre de soins formels reste limitée.
Cette action de l’Ordre s’inscrit dans une dynamique de renforcement du système de santé national, à l’heure où les autorités déploient progressivement l’Assurance maladie universelle (AMU), un dispositif destiné à améliorer l’accès aux soins pour l’ensemble de la population.
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