Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), invite le front national pour la défense de la constitution (FNDC), qui menace de battre le pavé le jeudi 28 juillet dans le Grand Conakry à privilégier le dialogue avec la junte militaire au pouvoir.
‘’Constitutionnellement et même dans la charte de la transition, le droit à la manifestation est reconnu. Dans le cadre de gestion quotidienne d’un gouvernement, vous pouvez apprécier si cette action peut remettre en cause la sécurité nationale. Et ce sont ces considérations qui peuvent amener un gouvernement à dire que le principe est acquis, mais dans le contexte actuel, il n’est pas possible de manifester’’, indique le président de l’UDRG.
Bah Oury rappelle les pertes en vie humaines et dégâts matériels enregistrés lors des manifestations sous le régime d’Alpha Condé.
‘’Sur le plan de l’appréciation politique de l’outil de la manifestation, nous en avons une très longue expérience. Le pays à vecu dans des manifestations récurrentes pendant des mois avec toute cette cohortes de morts et de deuils. Dans le contexte nouveau, je pense qu’il faut privilégier jusqu’à la dernière extrémité le dialogue pour régler les problèmes’’, conseille-t-il au FNDC.
‘’C’est lorsque ceci n’est plus possible dans les faits, c’est en ce moment-là que la manifestation devient un recours. Mais vous ne pouvez pas utiliser le recours extrême lorsque vous êtes au début d’un processus. Sinon cette démarche serait prématurée et avec des conséquences négatives par rapport à l’intérêt de la transition et d’approfondir le processus politique’’, estime-t-il.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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