Bah Oury estime que l’ANAD et Cie cherchent à “faire dissoudre la CRIEF”


Le président de l’Union des démocrates pour la renaissance guinéenne (UDRG) dit à qui veut l’entendre que les préoccupations des quatre coalitions politiques qui recusent le cadre de dialogue inclusif et les facilitatrices se trouvent ailleurs

Bah Oury assure que toutes leurs revendications tournent autour de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) devant laquelle des acteurs politiques sont poursuivis pour des faits présumés de détournements de deniers publics. 

Dans les Grandes Gueules, Bah Oury rappelle que “les premières conditions, avant le cadre de dialogue avec l’implication des acteurs internationaux et un médiateur de la CEDEAO, c’était que le dialogue soit piloté par le Premier ministre. La première tentative informelle que l’ancien Premier ministre Mohamed Béavogui avait lancée, était restée en rade jusqu’à l’installation de Bernard Gomou. Il y a eu un acte officiel qui a été pris pour définir les règles et attributions des facilitatrices et les attributions du médiateur de la CEDEAO au sein du cadre de dialogue inclusif”.

De ce point de vue, estime-t-il, “il y a eu un équilibre entre ceux qui exigent nécessairement un médiateur international dans ce cadre et ceux qui préfèrent une solution endogène avec la désignation de trois facilitatrices pour rapprocher les positions. Donc, la poire a été coupée en deux”.

A en croire le président de l’UDRG, en principe, “il n’y avait pas d’obstacles à que ce dialogue se mette en place. Maintenant, on nous sort d’autres revendications et on remet en cause la personnalité des facilitatrices. Ça veut dire que toute personne qui sera désignée par le gouvernement sera suspecte”.

“Mais est-ce que ce n’était pas opportun que les autres acteurs soient associés à la désignation des facilitatrices ?”, demande l’animateur, Bah Oury répond : “C’est possible. Mais si cela est fait, on allait faire 10 ans, On ne tomberait pas d’accord sur le choix des facilitateurs. La question qui pose problème, c’est la volonté de faire dissoudre la CRIEF. Tout le reste, c’est du faux-fuyant”.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info

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