A l’issue du dernier sommet de la CEDEAO, les chefs d’Etat ouest-africains se sont séparés sans infliger des sanctions à la Guinée. Alors qu’un autre sommet est prévu le 4 juillet prochain à Accra, Bah Oury demande à la junte et acteurs politiques du pays de profiter de ce sursis pour s’entendre et œuvrer pour la réussite de la transition.
L’ancien ministre de la réconciliation nationale estime que la CEDEAO a du mal à prendre des décisions pour sanctionner la Guinée..
‘’La situation de la Guinée dans le contexte actuel est particulière. Le régime qui a été déchu était un régime issu d’un coup d’Etat constitutionnel. L’organisation sous-régionale avait fait preuve de passivité malgré la volonté du président Issoufou d’amener l’organisation à faire preuve de plus de fermeté. L’organisation a des difficultés sur l’attitude à avoir vis-à-vis de la Guinée’’, analyse-t-il.
Avant le prochain sommet de la CEDEAO, prévu le 4 juillet, le président de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) souhaite que la junte s’entende avec les acteurs politiques pour favoriser la réussite de la transition.
‘’Les autorités de la transition doivent prendre le temps qui est imparti pour mettre en place les dynamiques susceptibles de faciliter les décisions de la CEDEAO pour accompagner notre transition. Notamment, en opérationnalisant le cadre de concertation tel qu’il a été déjà formellement créé. Et puis, en développant une dynamique qui permet à ceux qui sont réticents à accompagner la transition guinéenne’’, suggère Bah Oury.
‘’Je parle des structures politiques pour amener les uns et les autres à privilégier l’intérêt national, à ne pas s’arcbouter sur des ambitions individuelles et savoir que si la Guinée sombre, c’est tout le monde qui va sombrer. Nous avons intérêt, quelles que soient nos positions, à faire en sorte que la transition aille conformément à l’intérêt général’’, assure le président de l’UDRG.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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