C’est une relance en grande pompe que vient d’annoncer la Confédération africaine de football (CAF). Avec le programme CAF Impact, dévoilé lors du Comité exécutif du 26 avril dernier, l’instance continentale met les bouchées doubles pour structurer l’avenir du ballon rond africain. Il s’agit d’apporter plus de moyens financiers aux fédérations, sans faire l’impasse sur la transparence.
Concrètement, chaque fédération membre pourra recevoir jusqu’à 2,1 millions de dollars par cycle. Une enveloppe segmentée entre une subvention principale de 1,6 million de dollars et une prime de performance de 500 000 dollars.
La Fédération togolaise de football (FTF) devra également bénéficier de cette subvention comme toutes les autres fédérations de football à travers le continent.
CAF Impact dans la transparence
L’augmentation annoncé représente un bond de 60 % par rapport à l’ancien mécanisme d’aide. Une montée en gamme assumée par la CAF, mais conditionnée à une gestion rigoureuse, audits indépendants à la clé.
« Chaque dollar doit servir au développement du football africain », martèle Véron Mosengo-Omba, secrétaire général de la CAF. Finie la gabegie. L’heure est à la traçabilité, au rendement, et à un pilotage plus professionnel.
Mais au-delà des chiffres, c’est la réorientation des priorités qui frappe fort. La CAF exige que 50 % des fonds soient dédiés au football féminin et à la formation des jeunes. Un virage stratégique pour un continent où les talents foisonnent mais peinent à éclore dans des structures stables.
« Nous façonnons l’avenir du football africain », poursuit Mosengo-Omba. Le message est clair : l’Afrique ne veut plus se contenter d’exporter ses pépites. Elle veut les faire grandir chez elle, durablement.
Avec CAF Impact, c’est peut-être le début d’une nouvelle ère pour les fédérations africaines. Reste à voir si les promesses se traduiront sur les terrains.
