Du 2 au 5 juin derniers, un atelier stratégique pour l’avenir des filières café et cacao togolais s’est déroulé à Danyi Zogbégan. Organisé par l’Unité Technique Café Cacao (UTCC) avec l’appui du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC). Il visait un renforcement ciblé des capacités des agents de terrain.
Au total, 11 Techniciens Formateurs Préfectoraux (TFP) et 6 Chefs de Centres de Production de Matériel Végétal (CCPMV) ont pris part à cette session.
Il s’agissait de permettre à ces relais techniques de mieux encadrer les producteurs, notamment à travers la méthodologie des Champs Écoles Paysans (CEP). À terme, 1 500 producteurs seront formés sur 60 CEP, répartis à parts égales entre caféiculteurs et cacaoculteurs. Un levier essentiel pour atteindre les ambitions du Plan de Développement des Filières Café et Cacao (PDCC) adopté le 11 octobre 2025, qui prévoit un doublement de la production nationale d’ici 2030.
Café et Cacao, des filières stratégiques
La cérémonie d’ouverture, présidée par le directeur général de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), a été marquée par des hommages appuyés au secrétaire général du CCFCC, Enselme Gouthon, salué pour son engagement constant.
« Le développement passe par la formation continue et la proximité avec les producteurs », a rappelé le Directeur général de l’ICAT, insistant sur la centralité du travail des techniciens de terrain pour la réussite du PDCC.
En toile de fond, une stratégie assumée de relance de filières stratégiques dans un pays où café et cacao ne sont pas seulement des produits d’exportation, mais aussi des symboles de résilience rurale. Le CCFCC, bras technique du ministère en charge de l’Agriculture, entend accompagner cette dynamique de transformation avec rigueur et pragmatisme.
Le Togo réaffirme ainsi sa volonté de bâtir une agriculture compétitive et inclusive, capable de générer de la valeur pour les petits producteurs et de renforcer sa présence sur les marchés régionaux et internationaux.