Avant d’adopter un chronogramme de 36 mois, le Conseil national de la transition (CNT) assure que des concertations préalables ont été faites avec tous les acteurs sociopolitiques de la Guinée. Pour le patron de cette institution, les autorités de transition restent neutres dans le processus transitoire.
Au Conseil national de la transition, assure Dansa Kourouma, ‘’c’est avec la plus grande majorité qu’on a pu obtenir pour élaborer le chronogramme de 36 mois de la transition en exigeant que la mise en œuvre de l’ensemble des activités du chronogramme fasse l’objet d’un dialogue entre les acteurs concernés par chaque étape’’.
Le président du Conseil national de la transition souligne que c’est à l’issue des concertations avec les acteurs sociopolitiques que la durée de la transition a été déterminée.
‘’Nous sommes un organe de débats. Chaque fois que nous posons un acte, nous faisons appel à la classe politique. Parce que l’une des caractéristiques d’une transition, c’est la neutralité de ses acteurs. Ceux qui animent la transition doivent être neutres. Parce que vous arbitrez le processus du retour à l’ordre constitutionnel’’, indique-t-il.
‘’Non seulement, nous avons eu des concertations avec les acteurs, mais on s’est fait aider par une expertise nationale (…). La liste des activités a été présentée aux acteurs politiques par le ministre de l’administration du territoire. J’étais présent en tant qu’observateur. La responsabilité a été donnée à tous de faire des propositions’’, assure le patron du parlement transitoire.
Sur le plateau de la télévision nationale, il fait remarquer qu’en retour, ‘’le ministre de l’administration du territoire a présenté les grandes synthèses sur la base des contributions qui ont été faites. Nous avons reçu un document. Et en tant qu’organe important de la transition, nous avons le droit de donner notre avis. Et c’est un avis qui a été donné sur le document’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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