Le Gouvernement togolais et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont lancé lundi à Lomé le Rapport sur le Développement Humain 2025. La cérémonie a été présidée par Dr Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire général de la Présidence du Conseil, en présence de Binta Sanneh, Représentante résidente du PNUD au Togo, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et personnalités. Selon le rapport, l’Indice de Développement Humain (IDH) du Togo atteint 0,571 en 2025, contre 0,567 en 2023-2024, confirmant une progression continue.
Cette performance permet au pays de quitter la catégorie des pays à IDH faible pour intégrer celle des pays à IDH moyen.
“Au plan régional, le Togo est 2e dans l’UEMOA après la Côte d’Ivoire, et 4e dans la CEDEAO, derrière le Cap-Vert, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Depuis 2015, l’IDH togolais n’a cessé de progresser : 0,523 en 2015, 0,567 en 2023-2024, puis 0,571 en 2025. Ces résultats sont liés aux investissements en faveur de l’éducation, de la santé, de la digitalisation des services publics et des politiques sociales inclusives”, a indiqué Binta Sanneh.
Développement humain et croissance économique
De son côté, Dr Sandra Ablamba Johnson a rappelé que le développement humain au Togo dépasse la croissance économique, concluant l’accès à l’éducation, à la santé, à l’autonomie financière et à la participation citoyenne.
“Ces avancées sont enregistrées grâce aux réformes ambitieuses engagées dans le cadre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Ils ont permis d’améliorer les indicateurs de santé, d’éducation et le Revenu National Brut par habitant qui est passé de 2748 $ US en 2023-2024 à 2 856 $ US en 2025.” a-t-elle déclaré.
Le rapport 2025 met un accent particulier sur l’intelligence artificielle (IA), présentée comme un levier de transformation mais aussi comme un facteur de risque en cas de mauvaise gouvernance.
Il souligne les dangers d’exclusion pour les jeunes, les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées, notamment dans les pays à faible Indice de Développement Humain.
Parmi les recommandations clés, investir dans les compétences humaines et l’infrastructure numérique, aligner l’innovation sur les priorités sociales, développer une économie de la complémentarité Homme-IA et instaurer une gouvernance éthique et inclusive de l’intelligence artificielle.
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