Un plan d’action pour professionnaliser le secteur des taxis-motos vient d’être validé. Il va bénéficier de l’appui de la Société Financière Internationale (SFI).
Il prévoit la formation continue des conducteurs, la délivrance de permis adaptés, l’encadrement technique des engins, la mise en place de mécanismes de financement spécifiques pour l’acquisition de motos.
En parallèle, un cadre de dialogue public-privé sera institué pour assurer le suivi des recommandations.
La SFI apportera son expertise en transport urbain et en finance inclusive, pour appuyer l’État dans cette transformation en profondeur.
Les taxis-motos offrent des services accessibles à toutes les couches sociales, et jouent un rôle vital dans la mobilité au quotidien, en particulier dans le Grand Lomé, soulignent les officiels.
Mais ce dynamisme cache une réalité fragile : informalité, précarité, manque de formation et insécurité routière. Les statistiques d’accidents impliquant les taxi-motos sont préoccupantes, et nuisent à l’image de cette profession.