Le président de l’Union démocratique pour le renouveau et le progrès (UDRP) estime que la CEDEAO n’a pas entériné l’accord du chronogramme de la transition trouvé entre la junte militaire au pouvoir et son institution. A qui veut l’entendre, Dr Edouard Kpoghomou Zotomou dit que la transition guinéenne a débuté le jour où le président de la transition a prêté serment.
A l’en croire, ‘’le fait que le gouvernement s’engage à réunir les partis politiques s’inscrit dans le cadre des menaces de la CEDEAO. L’accord qui est trouvé, on dirait que le problème, c’est entre le CNRD et la CEDEAO alors que ce sont les forces vives qui doivent travailler de concert avec le CNRD. C’est comme si on a mis la classe politique de côté, mais cela ne nous inquiète pas’’.
‘’On avait un problème avec le chronogramme de 36 mois. La durée est tombée à 24 mois. Mais la CEDEAO n’a pas statué d’abord. S’il y a eu un rabais de 36 à 24 mois, on ne sait pas à partir de quand commence le délai de 24 mois. C’est ça le point d’achoppement. Si le contenu du chronogramme a été fait de façon unilatérale, est-ce que tout ces points de l’agenda de la transition sont effectivement essentiels ou indispensables à la gestion de la transition ?’’, se demande Dr Zotomou.
Cet allié de Cellou Dalein Diallo estime qu’il faut accorder du crédit à la CEDEAO dans ses démarches pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
‘’La CEDEAO est en train de jouer sa crédibilité. Les dirigeants ouest-africains ont déjà énoncé une litanie de sanctions même si ce sont des sanctions progressives. Ils sont arrivés au point où ils se sont arrangés à être avec le CNRD pour sortir un chronogramme qui a débouché sur une durée de transition (…). Si les 24 mois commence le 1er janvier 2023, la junte restera au pouvoir pour 40 mois au lieu de 36 mois. Or, La transition a commencé à partir du jour où le colonel Mamadi Doumbouya a prêté serment’’, persiste et signe Édouard Zotomou Kpoghomou.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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