En pays kabyè, la tradition des luttes unit et rassemble



Les traditionnelles luttes Evala ont démarré samedi en pays kabyè, au nord du Togo, marquant le début d’une semaine intense d’épreuves initiatiques et de célébrations culturelles. 

Le président du Conseil, Faure Gnassingbé, était présent pour l’ouverture de cette grande fête identitaire, dans sa région d’origine, la Kozah.

À cette occasion, il a adressé un message de remerciement aux populations locales pour l’accueil qui lui a été réservé. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a écrit :
« Je remercie les populations de la Kozah pour l’accueil particulièrement chaleureux qui m’a été réservé hier, à mon arrivée pour l’ouverture des luttes traditionnelles en pays kabyé. Votre mobilisation et votre enthousiasme sont une marque de confiance qui me touche profondément. »

Dans son message, Faure Gnassingbé a également souligné l’importance symbolique des luttes Evala. « Les luttes en pays kabyè sont bien plus qu’un sport : elles sont un symbole de notre identité, de notre cohésion sociale et de notre fierté culturelle », a-t-il affirmé.

Pendant huit jours, les cantons de la région vibreront au rythme des empoignades entre jeunes initiés, sous les yeux des chefs traditionnels, des autorités et des milliers de spectateurs venus de tout le pays et d’ailleurs. En plus de leur dimension culturelle, les Evala jouent un rôle central dans la transmission des valeurs de courage, de discipline et de respect.

Les autorités ont pris des mesures pour encadrer l’événement, garantir la sécurité et permettre aux différents acteurs économiques et touristiques de tirer pleinement parti de l’affluence. Au-delà du rite, les luttes Evala confirment chaque année leur rôle comme moment clé de cohésion nationale.