Ce 18 avril, les chrétiens du Togo, à l’instar de leurs coreligionnaires du monde entier, observent le Vendredi Saint, une date marquante de la Semaine Sainte dans la tradition chrétienne. Cette journée commémore la passion et la crucifixion de Jésus-Christ sur le mont Golgotha.
Le Vendredi Saint est un moment de deuil sacré, car il symbolise la mort du Christ, cloué sur la croix après avoir été jugé et condamné. C’est une journée sans messe, marquée par des prières, des jeûnes, des processions et des méditations, notamment le chemin de croix qui retrace les étapes de la montée du Christ vers sa crucifixion.
Dans les églises catholiques et protestantes du Togo, des milliers de fidèles se rassemblent pour vivre cet instant avec ferveur. À Lomé, Kpalimé, Sokodé ou encore Dapaong, les paroisses prévoient des célébrations sobres, loin des chants habituels, centrées sur la souffrance, la mort, mais aussi l’amour sacrificiel du Christ pour l’humanité.
Le Vendredi Saint est la deuxième étape du Triduum pascal, entamé jeudi avec la célébration de la Cène (le dernier repas du Christ avec ses apôtres) et qui se conclura dimanche avec la fête de Pâques, célébrant la résurrection. Ces trois jours sont au cœur de la foi chrétienne.
En ce jour, les cloches sont silencieuses, les autels dépouillés, les croix voilées. Tout rappelle la gravité du sacrifice. Mais c’est aussi un message d’espérance : le Vendredi Saint annonce la lumière de la résurrection.
Au-delà de sa dimension religieuse, ce jour est aussi un appel à la compassion, au pardon et à la solidarité, des valeurs que les Églises invitent à mettre en pratique dans le quotidien.