Faure Gnassingbé : « on ne gagne pas une guerre des esprits uniquement avec des fusils »




(Togo First) – A Rome, lors du sommet du Processus d’Aqaba tenu le mercredi 15 octobre, le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, a présenté plusieurs pistes de réflexion pour faire face aux crises sécuritaires qui affectent le continent africain, notamment son côté ouest. Il a notamment insisté sur la responsabilité partagée, la solution africaine intégrée et la prise en compte du volet informationnel dans la lutte contre le terrorisme.

Selon le Président du Conseil togolais, la crise sécuritaire marquée par l’expansion du terrorisme depuis les foyers sahéliens vers les pays côtiers, ainsi que la reconfiguration des réseaux criminels jusqu’aux routes maritimes du golfe de Guinée, menace désormais la stabilité régionale et, à terme, la sécurité internationale. «  », a-t-il déclaré.

Faure Gnassingbé a par ailleurs souligné le manque de moyens humains, technologiques et logistiques dans la sous-région, estimant que la sécurité doit être considérée comme un bien public mondial. « », a-t-il regretté.

Pour le dirigeant togolais, il est urgent de reconnaître les dépenses sécuritaires comme de véritables investissements, au même titre qu’un barrage ou une école, afin d’éviter de «  ».

Insistant sur la nécessité d’une approche globale, Faure Gnassingbé a rappelé que la lutte contre l’extrémisme ne saurait être uniquement militaire. Elle doit également intégrer les volets éducatif, social et informationnel. «  », a-t-il précisé.

Le Président du Conseil a enfin appelé à une anticipation stratégique plutôt qu’à une gestion de crises successives. «  », a-t-il conclu.

En rappel, le Processus d’Aqaba est lancé en 2015 à l’initiative conjointe de la Jordanie et de l’Italie, avec pour objectif de renforcer la coopération internationale en matière de sécurité.

Lire aussi:

Sécurité : le Japon appuie la police togolaise en matériel roulant pour 1,6 milliard FCFA