Alors que le Front national pour la défense de la constitution appelle à une manifestation de rue, ce lundi 5 septembre à l’occasion de l’an 1 de l’avènement du colonel Mamadi Doumbouya, le président du Bloc libéral milite en faveur du dialogue entre les acteurs sociopolitiques et la junte militaire.
Faya Millimouno assure que ‘’la décision d’interdire les manifestations n’était pas opportune. La manifestation est un droit constitutionnel, mais encadrée par la loi. Ce qui veut dire qu’on ne peut pas se lever un beau jour pour dire qu’on va marcher aujourd’hui’’.
Toutefois, fait remarquer le président du Bloc libéral, ‘’les manifestations ont souvent endeuillé des guinéens. C’est pourquoi, pendant cette période transitoire, on devait, en tant qu’acteurs politiques et sociaux, nous retrouver autour de la table pour discuter. On devait nous retrouver pour nous poser la question de savoir comment est-ce que la liberté de manifester peut endeuiller les guinéens et surtout trouver des solutions’’.
Le leader du BL estime que la junte ‘’n’avait pas besoin de prendre une décision pour dire que les manifestations sont interdites jusqu’à nouvel ordre. C’est vrai qu’on pouvait les interdire au cas par cas’’.
‘’Dans tous les pays au monde, tous les jours, on interdit des manifestations. Donc, aucune autorité étrangère ne condamnera la Guinée parce qu’une manifestation a été interdite pour telle ou telle autre raison. Mais, les manifestations sont inopportunes en ce moment’’, coupe-t-il court.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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