Alors que les principaux leaders politiques et acteurs de la société civile dénoncent une gestion unilatérale du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) de la transition, le président du Bloc libéral salue des avancées remarquables sous le règne du colonel Mamadi Doumbouya.
‘’On ne conteste aucun élément des points clés du chronogramme. C’est un acquis (…). Il y a eu des avancées parce que personne ne conteste la pertinence des 10 points [de la transition]’’, assure Faya Millimouno.
A l’entendre, ‘’la charte de la transition n’a pas été imposée [par la junte au pouvoir]. Parce qu’avant d’élaborer la charte, on a écouté les gens pendant au moins deux mois. Pour le nombre de conseillers au CNT, nous avions proposé 75. D’autres avaient proposé 150. Il y a même un groupe qui a proposé 200. Finalement, on a eu 81 membre (…). Donc il a fallu faire un travail de synthèse’’.
Au micro de la télévision nationale, il se réjouit du fait que tous les acteurs sociopolitiques souhaitent aller au dialogue. Toutefois, souligne Dr Millimono, il faut que ‘’chacun vienne avec humanité en considérant que l’autre aussi est important, son point de vue est important. Quand on considère que le point de vue de l’autre est important, on est prêt à l’écouter. On ne vient pas dans un cadre de dialogue pour faire gagner sa position mais pour trouver un consensus. Ça veut dire qu’il faut laisser une partie de ce que je crois être la vérité pour accepter ce que l’autre pense être la vérité’’.
‘’Si nous privilégions l’intérêt public, la Guinée n’a même pas besoin d’un médiateur international pour sortir de la transition’’, ajoute-t-il.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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