Pour harmoniser leurs positions, Bah Oury, Faya Millimono, Lansana Kouyaté, Ousmane Kaba et Cie ont décidé de soumettre des propositions aux autorités sur la conduite de la transition. Réunis autour d’une plateforme, ces acteurs politiques soulèvent des inquiétudes sur les fonds nécessaires au financement des activités devant aboutir au retour à l’ordre constitutionnel.
‘’Il y a quelques couacs, mais l’essentiel se passe normalement’’, analyse le président du Bloc libéral.
Faya Millimouno note ‘’quelques soucis qu’on commence à observer concernant la mobilisation des ressources pour le financement des points inscrits dans le chronogramme’’.
Il avoue que ‘’nous avons quand même eu de grincement de dents. Par exemple, au moment où nous sommes en train de promouvoir l’excellence, on est en train de durcir les examens nationaux, on est en train d’envoyer des jeunes qui ont fraudé au brevet, au bac en prison, au même moment un rapport officiel dit que des grands commis de l’Etat de haut niveau sur un échantillon de 1004, il y a 346 dont les diplômes ne sont pas vérifiés, aucune action n’est pas encore prise. Donc, on se pose des questions’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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