En célébrant l’an 65 de l’indépendance de la Guinée, les autorités de la transition promettent de questionner le passé pour bien se projeter vers l’avenir. Pour le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) compte revivre ce que la Guinée a connu par le passé.
‘’Sous la première République, nous avions des industries partout en Guinée. La question de sécurité publique était prise en main non seulement par l’Etat mais aussi par les citoyens à travers les unités de proximité. Les administrateurs territoriaux étaient à l’écoute des citoyens. Loin d’être simples donneurs d’ordre, ils étaient là. Quand on parle de questions de routes, de santé, d’écoles, ils étaient les premiers. Aujourd’hui, c’est ce que nous essayons de faire revivre pour qu’un préfet, sous-préfet, ou gouverneur ne soit plus juste une autorité publique simplement mais qu’il soit vu comme n’importe quel citoyen. Et quand une question d’école se pose, qu’il soit le premier à se lever pour trouver une solution’’, indique le ministre de l’administre du territoire et de la décentralisation.
Aujourd’hui, fait remarquer Mory Condé, ‘’avec l’ouverture des classes qui s’annonce, tous les préfets sont à pied d’œuvre pour faire l’état des lieux des infrastructures scolaires et remontrer à qui le droit. Ils accompagneront le secteur de l’éducation pour offrir des infrastructures de qualité. Dans le domaine de la santé, c’est la même chose. La question des routes, c’est la même chose’’.
D’ailleurs, assure-t-il, ‘’c’est ce qui a motivé la décision du chef de l’Etat pour recréer les directions préfectorales des travaux publics qui sont placées sous l’autorité des préfets et au niveau régional des gouverneurs afin qu’ils soient les premiers agents de désenclavement de nos routes à l’intérieur du pays. Nous avons connu cela dans le passé. Nous allons nous en inspirer’’.
‘’Quand vous prenez l’axe de patriotisme, la ferveur que cette fête est en train de susciter, je pense que nous avons passé plusieurs années sans connaitre cela. Donc, c’est ce qui peut être fait pour que les guinéens puissent se sentir libres, en sécurité et puissent participer à la vie publique’’, souligne le ministre Condé.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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