
L’Assemblée nationale a adopté lundi une nouvelle loi relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, marquant une étape importante dans le renforcement du cadre juridique national.
Cette loi s’inscrit dans la continuité de la stratégie nationale élaborée en 2018 par le Togo et répond aux engagements pris au niveau international et communautaire, notamment au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Le texte prend en compte les nouvelles recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), révisées face à l’émergence de nouvelles menaces. Il met l’accent sur une approche fondée sur les risques, élargit les obligations de vigilance aux prestataires de services d’actifs virtuels et renforce l’identification des bénéficiaires effectifs des transactions financières.
La loi introduit également un dispositif harmonisé de sanctions, visant à accroître l’efficacité des mécanismes de prévention et de répression.
Par cette réforme, Lomé réaffirme sa volonté de consolider la transparence financière, de protéger son système économique et de se conformer aux standards internationaux en matière de gouvernance et de sécurité financière.
Le GAFI est un organisme intergouvernemental créé en 1989. Il fixe les normes internationales de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Ses recommandations servent de référence aux États et aux organisations régionales, dont l’UEMOA, pour renforcer la transparence financière, prévenir les flux illicites et sécuriser les systèmes économiques face aux menaces émergentes, notamment liées aux actifs virtuels.
