Le Togo muscle son armée contre les incursions djihadistes



Dans un contexte régional marqué par une insécurité grandissante, l’armée togolaise poursuit le renforcement de ses effectifs pour faire face à la montée des violences dans le nord du pays.

Vendredi à Kara, 71 élèves officiers, dont 4 femmes, ont reçu leurs épaulettes à l’École de Formation des Forces Armées Togolaises (EFOFAT), intégrant officiellement les rangs des Forces Armées Togolaises (FAT).

Cette 29e promotion intervient à un moment crucial pour la sécurité nationale. Depuis plusieurs années, la région des Savanes, frontalière du Burkina Faso, est la cible d’attaques terroristes récurrentes menées par des groupes djihadistes infiltrés depuis le Sahel.

Plusieurs localités du nord ont été frappées, causant des pertes humaines, des déplacements de population et un climat d’instabilité.

Consciente de ces enjeux, l’armée se modernise à marche forcée. L’objectif est clair : protéger le territoire, sécuriser les populations et empêcher toute tentative de déstabilisation.

Cela passe par un investissement continu dans la formation de soldats mieux préparés, plus aguerris et dotés d’un sens élevé de la mission républicaine.

Les nouveaux officiers, formés dans des conditions rigoureuses, viennent renforcer les capacités opérationnelles de l’armée dans une guerre asymétrique qui nécessite réactivité, professionnalisme et adaptation.

En parallèle, le Togo poursuit ses efforts pour développer les infrastructures de sécurité, améliorer le renseignement et coordonner ses actions avec ses partenaires internationaux.

Dans cette lutte de longue haleine, les FAT restent un pilier essentiel de la résilience nationale, porteurs d’un engagement renouvelé pour défendre la paix et la souveraineté du pays.