La session du Cadre permanent de concertation (CPC) ont pris fin mercredi avec plusieurs recommandations, dont une doléance adressée au gouvernement concernant la prochaine élection des bureaux exécutifs des conseils municipaux.
Avec plus de 75 % des élus locaux issus de l’Union pour la République (UNIR, majorité) sur les 1 527 conseillers municipaux, l’opposition se trouve en position marginalisée. Conscient de ce déséquilibre, le CPC a plaidé pour une ouverture afin de préserver la pluralité dans la gestion locale.
À défaut de concéder des mairies, le CPC souhaite que des postes tels que adjoint au maire, président de commission ou autres responsabilités exécutives puissent être confiés à des élus de l’opposition.
Les discussions ont également porté sur la nécessité de mieux accompagner les partis au regard du régime parlementaire en vigueur.
Le CPC s’est aussi penché sur le statut de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) : faut-il maintenir un format politique ou évoluer vers une institution technique ? La réflexion reste ouverte.
Enfin, le CPC a exhorté le gouvernement à poursuivre la surveillance des marchés afin de maîtriser les prix, contrôler la qualité et la provenance des produits. L’objectif est de protéger le pouvoir d’achat et garantir de meilleures conditions de vie aux populations.
À travers ces recommandations, le CPC confirme son rôle de plateforme de dialogue entre majorité, opposition et gouvernement, en cherchant à concilier exigences de stabilité politique, équité électorale et préoccupations sociales.