Les routes togolaises ont été endeuillées ces dernières semaines par une succession d’accidents graves, mettant en lumière la fragilité de la sécurité routière. Face à cette situation, l’Union nationale des transporteurs routiers du Togo (UNATROT) a exprimé samedi son inquiétude et son impuissance, tout en appelant à des mesures urgentes.
Le dernier drame en date s’est produit à Agoè (Lomé), où un accident a causé la mort de trois personnes et fait onze blessés graves.
Selon les premières enquêtes, le conducteur roulait à vive allure en agglomération et son camion souffrait d’une défaillance de freinage. Fait aggravant : le véhicule en cause n’était pas affilié à l’UNATROT, en violation des dispositions légales.
Pour le syndicat, qui regroupe aujourd’hui plus de 4000 propriétaires de véhicules, les campagnes de sensibilisation et les répressions menées jusque-là semblent insuffisantes. « Trop d’accidents évitables continuent d’arracher des vies », déplore l’organisation, qui milite depuis les années 1960 pour un transport routier plus sûr et mieux encadré.
« Nous appelons les propriétaires à rejoindre l’Union pour bénéficier des formations et sensibilisations avant de lancer leurs camions sur les routes, et les conducteurs à une réelle prise de conscience pour éviter toute perte en vies humaines », a déclaré Séna Fombo, son président.