À l’approche des élections municipales prévues le 17 juillet, l’Union des Forces de Changement (UFC) se prépare à reconquérir le terrain politique local. Le parti d’opposition, dirigé par Gilchrist Olympio, a officiellement présenté dimanche sa stratégie et ses ambitions.
Lors de cette annonce, l’UFC a révélé avoir positionné des candidats dans 36 des 117 circonscriptions.
Une présence partielle, mais stratégique, qui vise à renforcer le nombre d’élus locaux par rapport à 2019. Lors du dernier scrutin municipal, le parti n’avait obtenu que 41 conseillers municipaux sur 1 527 sièges à pourvoir.
Pour les responsables du parti, ces élections locales représentent bien plus qu’un enjeu municipal. Elles s’inscrivent dans une vision à long terme : celle d’une transition politique démocratique.
« Qu’on gagne ou qu’on perde, je crois fermement que l’alternance et l’avenir se trouvent dans les urnes », a affirmé le vice-président de l’UFC, Senanu Kokou Alipui, ajoutant que le but est de construire une alternance stable et durable capable d’amener un jour l’opposition au pouvoir.
« Et pour ces élections, si l’opposition devient majoritaire, le changement viendra de lui-même », a renchéri M. Alipui.