[dropcap]I[/dropcap]l était reproché à Alpha Condé de violer l’article 38 de la constitution du 7 mai 2010 qui stipule que « la charge de président de la République est incompatible avec l’exercice de toute autre fonction publique ou privée, même élective. Il doit, notamment, cesser d’exercer toutes responsabilités au sein d’un parti politique ».
L’ancien ministre de la communication, qui multiplient les arguments pour assurer la défense de l’ex-locataire du palais Sékhoutouréyah, affirme qu’Alpha Condé ne violait nullement pas cette disposition de la loi fondamentale.
‘’Avant le coup d’Etat, le RPG Arc-en-ciel était dans la dynamique d’organisation d’un congrès. Cela devrait se faire de la base au sommet. C’était déjà acté pendant que le président Alpha Condé était au pouvoir’’, souligne Alhousseine Makanera.
‘’C’est le lieu de dire qu’une fois élu président de la République, Alpha Condé a cessé d’être le président RPG arc-en-ciel. Le RPG est dirigé par Hadja Nantou Cherif qui est la coordinatrice nationale du parti et Saloum Cissé, secrétaire général’’, assure-t-il.
A qui veut l’entendre, Makanera dit qu’Alpha Condé ‘’était le président de la république et non le président du RPG Arc-en-ciel’’.
Aissatou Diallo pour VisionGuinee.Info
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