La CEDEAO a décidé d’imposer à la Guinée des sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière. L’organisation sous-régionale envisage de procéder au rappel pour consultations par les Etats membres de la CEDEAO de leurs ambassadeurs accrédités auprès de la Guinée et de suspendre toute assistance et transaction financière en faveur de notre pays par les institutions financières.
L’ancien ministre de la communication Alhousseine Makanera conseille au Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) d’éviter de croiser le fer avec la CEDEAO.
‘’Le Premier ministre a dit ici qu’aucun pays ne peut vivre dans l’autarcie. Ça veut dire a besoin des autres pays. On ne peut pas dire que la CEDEAO ne représente rien. On doit pouvoir négocier avec la CEDEAO pour que les sanctions soient levées’’, suggère-t-il.
‘’On dit que les sanctions seront progressives. Aucun pays n’a bravé des institutions comme la CEDEAO pour en sortir gagnant. Donc la junte doit négocier avec la CEDEAO pour que ces sanctions soient levées’’, insiste Makanera.
Il assure que ‘’ces sanctions auront forcément des impacts sur notre pays. On parle de sanctions économiques et financières. La Banque régionale d’investissement de la CEDEAO finance le secteur privé et autres. Dire que les sanctions infligées à la Guinée ne représentent rien, c’est mal connaitre les choses’’.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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