Le directeur général adjoint de l‘Agence nationale des rénovations urbaines, Alpha Bacar Bah, a déploré mercredi les récents cas de morts enregistrés sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa en marge des manifestations des Forces vives de Guinée.
Cet ancien coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG invite ls jeunes leaders de l’axe à prendre leurs dispositions pour lutter contre ceux qu’ils qualifient de vandales qui profitent des manifestations pour semer des troubles dans la zone.
‘’Je suis un jeune de l’axe. Depuis 2007, je suis sur cet axe et je n’ai jamais chômé quand il s’agit de manifester pour faire des revendications. Ce qui se passe aujourd’hui, les jeunes leaders de l’axe que je connais et fréquente, sont des personnes responsables’’, assure Alpha Bacar Bah dans Mirador.
Il estime que les jeunes de l’axe ‘’doivent se prononcer et extirper les bandits et voyous qui quittent d’autres quartiers pour venir harceler nos parents, empêcher nos enfants d’aller à l’école. Ils doivent se dissocier de ces délinquants. L’Etat aussi a le devoir protéger les citoyens qui restent à la maison, qui ne manifestent pas, mais qui sont victimes’’.
Déplorant les tueries dans les manifestations, il soutient qu’aucune raison ‘’n’explique qu’un concitoyen trouve la mort parce qu’il a manifesté pour exprimer un avis qui est défavorable à qui que ce soit. Mais le devoir de protéger ta propre vie revienne d’abord à toi. Il ne faut pas qu’on continue à banaliser et à être les agneaux de sacrifice pour 245.857 Km²’’.
Il fait remarquer que dans tout le pays, ‘’lorsqu’on appelle à des manifestations, c’est sur l’axe qu’on répond à ces appels. Je demande à mes amis de l’axe de réfléchir. Lorsqu’il y a des manifestations, qu’on ne vienne pas dans nos foyer. Il faut aller sur l’itinéraire choisi pour y manifester’’.
Pour illustrer ses propos, il souligne que récemment, ‘’lorsqu’on a demandé à manifester, les gens du RPG sont restés dans leur siège, parce qu’ils veulent peut-être préserver leurs vies. Nous, ce sont nos enfants qui sortent dehors, enfants qui ne vont pas à l’école, nos parents sont barricadés. Par semaine, on perd trois jours de productivité dans nos quartiers. Ce sont nos propres parents qui sont victimes de cela, pas ceux des autres’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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